Une rencontre qu’ils ne sont pas prêts d’oublier

André Pigheira a connu au cours de sa vie des épreuves difficiles

C’est un jeune qui a grandi dans un quartier pauvre de Marseille. Dans un environnement familial complexe, il a passé une partie de son adolescence à l’hôpital.
Il traverse des épisodes douloureux : alcool, révolte, tentation du suicide, passage par une secte… Promis à un avenir des plus sombres, André découvre Thérèse de Lisieux à travers un ouvrage sur la vie de la sainte : “Histoire d’une vie : Thérèse Martin” de Guy Gaucher. Grâce à cette jeune fille hors norme, il reprend espoir et reconstruit sa vie sur l’amour « qui vient à bout de tout mal, l’amour de Dieu ».

Un témoignage simple et saisissant

Sa vie, il l’a partagée au cours d’une rencontre, organisée par l’équipe pastorale, avec les jeunes des classes de 4ème et 3ème du collège Notre Dame du Bon Accueil.
« Son histoire était touchante » témoigne  l’un des jeunes présent. Et de poursuivre : «Il aurait pu passer des heures à nous raconter des choses de sa vie s’il était resté plus longtemps. Je m’imaginais bien dans son appartement avec son père qui buvait.»

Entre ombres et lumières, André a parlé avec cœur de la pauvreté qui a été la sienne autant sur le plan matériel que sur le plan humain. Derrière la noirceur du décor et des fragilités de l’existence se cache le plus souvent un ange gardien qui débarque, qui veille et qui redonne un cap à l’existence. Pour André c’est le visage de son professeur qui l’a considéré en lui faisant découvrir la littérature, c’est aussi le visage lumineux de sa femme qui l’a conduit à espérer une vie nouvelle bien que les rechutes ont été nombreuses. Bouffée d’oxygène après bouffée d’oxygène la course l’aide à se reconstruire. Le récit du marathon 100km Toulon/Marseille a profondément marqué les jeunes !
Ils s’en souviendront peut être comme un phare qui éclairera leurs nuits. Merveilleux témoignage que celui d’une lente remontée vers la lumière dans la vitalité retrouvée par l’Amour de Dieu vecteur de réconciliation et de consolation des blessures de l’enfance. Le visage de la petite Thérèse, patronne des Apprentis d’Auteuil, conclut à merveille cette quête d’amour et de recherche d’un sens de la vie.