« Les gars, pour ceux qui veulent, on va aller dans une vigne aider à fagoter des sarments de vigne ! »
Telle était la proposition que Jérôme Huret, éducateur à Notre Dame du Bon Accueil, avait lancé aux élèves du collège dans le cadre de leurs activités de ce mercredi après-midi de février.
L’objectif était de prêter main forte à des membres de l’association Un Petit Rien pour fagoter des sarments provenant de vignes situées sur la commune de Monnières, dans le vignoble nantais. Cette action s’inscrit dans la dynamique de l’aide apportée depuis plusieurs années à Sarments- Sahel.
Interviewé par Clément et Laurent de notre équipe de reporters radio, Albert Méchinaud, un des membres fondateurs de l’association qui existe depuis près de 35 ans nous explique que ces sarments sont vendus à des particuliers et aux restaurateurs cuisinant au feu de bois. Crise sanitaire oblige, les possibilités de rassemblement au cœur des vignes ainsi que la fermeture des restaurants ont bien évidemment freiné la demande.
Pour cette première de l’année 2021, l’intervention a lieu à la suite de la coupe des sarments de vignes qui ont donné du fruit l’année précédente. Nos élèves, accompagnés et coachés par les membres de l’association, se sont mobilisés activement pour mettre en forme les bottes issues des petits tas de sarments ou poignées disséminées dans les rangs de la vigne et les serrer à l’aide d’une machine bien artisanale mais qui a fait ses preuves au fil des années.
Le coup de main n’est pas facile à prendre et il y a quelques ratés mais le geste devient de plus en plus sûr. Un lien en nylon de couleur bleu est ensuite utilisé pour ficeler chaque botte. Après avoir rassemblé tous les fagots et pour clore l’après-midi, il est temps de reprendre des forces. On sort des coffres des voitures des packs de jus de fruit et des gâteaux.
Ce temps convivial permet à chacun de donner ses impressions et aux vétérans de transmettre quelques conseils supplémentaires. Un beau moment de partage inter générationnel pour nos jeunes qui ont pu en ce temps de pandémie gouter les joies de la rencontre.